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Samedi 4 - Claude Plettner

  • Date: 3/06/23
  • Heure: de 9h30 à 14h30 (accueil à partir de 9h00)

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Plettner Claude 1

 

« Après une scolarité mouvementée et difficile, je suis finalement devenue professeur de français » confie Claude Plettner. Et théologienne ! Car au terme d’un parcours atypique, elle va réaliser un master en théologie à l’Institut Catholique de Paris. « Alors que je proviens d’une famille assez fortement anti-cléricale » précise-t-elle. Ce qui ne l’empêchera pas de découvrir la nouveauté de l’Évangile vers l’âge de 18 ans.

 

 

Samedis du Prieuré

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Samedi Saint

  • Date: 8/04/23
  • Heure: de 15h à 20h

SAMEDI SAINT
Avec Cécile Mavet

COMPTE-RENDU

8 avril 2023 : Samedi Saint célébré à la Ferme du Biéreau à Louvain-la-Neuve

DSCF6318bisCécile Mavet est une jeune réalisatrice française, diplômée en « réalisation fiction » de l’IAD en Belgique. Son premier long métrage Wild Women, est une aventure qui a duré dix ans. Grâce aux paroles de cinq femmes qu’elle a filmées et qui ont consacré leur vie à différentes formes de spiritualité, elle s’est engagée dans une mystérieuse aventure intérieure, aux confins de la solitude et de la nature.

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Une plongée en soi.

« Je voulais faire le film qui m'avait manqué. Un film qui vient de ma singularité et touche à quelque chose d'universel, une soif de spiritualité. Avec le parfum sauvage de femmes aspirées par l'invisible. »

Cette jeune femme, sensible au sort de toutes les femmes, a donné à la résurrection du Christ, un parfum féminin et des éclairages empruntés à différentes traditions spirituelles pour une célébration véritablement œcuménique.

 

 

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Le cinéma de Cécile Mavet

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Les cycles féminins et saisonniers


Lien vers la vidéo du Samedi Saint : https://vimeo.com/showcase/leprieure

 

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Invitée : Cécile Mavet
Interview : Gabriel Ringlet
Compte-rendu : Jean Bauwin
      Artistes : Caroline Valentiny, Anne-Catherine Luyten,
Manuela Vanaubel, Nicolas Valentiny,
Pierre de Neuville, Didier Laloy, Kathy Adam
Récitante : Sylvie Rigot
Art floral : Simone Baetens, Geneviève d’Hoop, Tensy Gohy
Illustrations : Patrick Verhaegen (Pavé)
http://www.pavesurle.net/
Photos : Patrick Verhaegen
(08/04/2023)

 

 


 

Cecile cabane

Au début de l'hiver, une cinéaste se retire pour six mois dans une cabane d'ermite en pleine forêt, coupée du monde et de ses moyens de communication.Grâce aux paroles de cinq femmes qu'elle a rencontrées et filmées précédemment, et qui ont toutes consacré leurs vies à différentes formes de spiritualité, Cécile Mavet s'engage dans une mystérieuse aventure intérieure, aux confins de la solitude et de la nature. Un voyage qui nous invite à nous relier au monde et à rejoindre l'actualité d'une autre manière.

Ce film, Wild women (Femmes sauvages), qui connaît déjà un très bel accueil public, montre que la question spirituelle est plus essentielle que jamais, toutes convictions et croyances confondues. Il sera projeté à la Ferme, juste avant la rencontre et la célébration avec Cécile Mavet.

https://www.wildwomenthefilm.com/

 

Semaine Sainte

Vendredi Saint

  • Date: 7/04/23
  • Heure: de 17h à 20h

À L'ÉCOUTE DES ÂMES BRISÉES
Avec Isabelle Le Bourgeois

COMPTE-RENDU

7 avril 2023 : Vendredi Saint célébré à la Ferme du Biéreau à Louvain-la-Neuve

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Isabelle Le Bourgeois a eu plusieurs vies en une. Courtière en assurances, femmes d’affaires efficace, elle entend l’appel d’amour de Dieu en entrant

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« Un moment, ça s'arrête ou l'irréparable. »

par hasard dans une église. Elle change de vie pour embrasser la vie religieuse, non pas cloitrée dans un couvent, mais plongée dans le monde, que ce soit auprès de coupeurs de canne à sucre au Mexique durant deux ans, ou bien comme aumônière dans la prison des hommes de Fleury-Mérogis, durant 13 ans. En se mettant à l’écoute des âmes brisées, elle rejoint le pire et découvre Le Dieu des abîmes (publié chez Albin Michel).

En boutade, elle se déclare « religieuse non-pratiquante. » Et pourtant, en tant que psychanalyste et aumônière de prison, Isabelle Le Bourgeois est particulièrement « reliée » à l'autre. Sa pratique est à hauteur d'homme et rend compte de l'espérance qui l'habite.

Ses commentaires de la Passion du Christ* à la lumière de ce qu’elle vit au quotidien invitent chacun à vivre avec l’irréparé.

* La Passion du Christ : Commentaire d'Isabelle Le Bourgeois

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« James Bond, c'est mon papa. »

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En tant qu'aumônière,  Isabelle Le Bourgeois
a les clés des cellules.


Lien vers la vidéo du Vendredi Saint : https://vimeo.com/showcase/leprieure

 

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Invitée : Isabelle le Bourgeois
Interview : Gabriel Ringlet
Compte-rendu : Jean Bauwin
      Artistes : Caroline Valentiny, Anne Swennen, Anne-Catherine Luyten,
Manuela Vanaubel, Nicolas Valentiny, Pierre de Neuville, Didier Laloy
Récitants : Sylvie Rigot et Jean-Philippe Altenloh
Art floral : Simone Baetens, Geneviève d’Hoop, Tensy Gohy
Illustrations : Patrick Verhaegen (Pavé)
http://www.pavesurle.net/
Photos : Patrick Verhaegen
(07/04/2023)

 

 


 

Le Bourgeois Isabelle

La vie d’Isabelle Le Bourgeois est un roman. Avec un papa espion et l’apprentissage du russe lorsqu’elle est toute jeune fille. Mais ce n’est qu’un début. Courtière en assurances, psychanalyste, aumônière de prison et, pour emballer le tout : religieuse ! Voilà un beau programme.
Le choc se passe le jour de Pâques 1981. Cette jeune cheffe d’entreprise dynamique entre dans une église. Voilà 17 ans qu’elle n’a plus mis les pieds dans ce genre de lieu. Une messe y est célébrée. Elle entend cette phrase d’un curé de campagne : « Dieu vous aime, mais vous ne le savez pas ». Le coup de foudre ! Tellement fort qu’elle entreprend une analyse pour y comprendre quelque chose. Et elle entre chez les Religieuses auxiliatrices en 1983.
Après le noviciat et des études de théologie, elle se retrouve au Mexique, envoyée auprès des coupeurs de canne à sucre : « Deux années formidables » dit-elle, avant de rentrer en France pour prononcer ses vœux définitifs. On va alors lui confier, pendant cinq ans, la direction de la maison d’accueil de la congrégation, à Versailles. Mais elle a besoin d’un break et va aller vivre pendant six mois dans un carmel.
En 1996, on lui propose de devenir aumônière de la prison des hommes de Fleury-Mérogis. Elle dit d’abord « non ! » mais y restera 13 ans et poursuivra, pendant cinq années supplémentaires, auprès du contrôle général des prisons. C’est dans ce monde carcéral qu’elle découvre « Le Dieu des abîmes » et se met « à l’écoute des âmes brisées » qu’elle tente de rejoindre jusqu’au fond de leur désespoir.
Des âmes brisées qu’elle rencontre aussi dans son cabinet puisqu’aujourd’hui Isabelle travaille surtout comme psychanalyste. « Il m’arrive d’être fatiguée, épuisée, submergée par trop de travail (...), de vouloir baisser les bras, de dire “débrouillez-vous”, c’est trop difficile, oui, il m’arrive tout cela, parce que la vie peut être très lourde, comme pour chacune et chacun d’entre vous... Pourtant, c’est la force de la Vie qui jusqu’ici l’a emporté de façon têtue et puissante. »
Le Vendredi Saint, nous aurons l’occasion de parler avec elle d’un nouveau livre en préparation, Vivre avec l’irréparé.

Semaine Sainte

Jeudi Saint

  • Date: 6/04/23
  • Heure: de 17h à 20h

L'ÉVANGILE EN DEHORS DES CLOUS
Avec Charles Wright

COMPTE-RENDU

6 avril 2023 : Jeudi Saint célébré à la Ferme du Biéreau à Louvain-la-Neuve

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Charles Wright est écrivain et journaliste. La soif d’absolu qui le traverse depuis toujours et le sentiment d’une Présence qui l’accompagne, le poussent à rejoindre la liberté de Jésus sur Le chemin des estives, comme il le raconte dans un superbe livre réédité aux éditions J’ai lu.

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« Les vaches nous humanisent. »

« Derrière tout départ, il y a une fuite, la tristesse de n'être que soi, et il y a un appel, une soif, un désir d'espace et d'infini. » « Contrairement à ce que l’on pense, [les vaches] ne font pas que ruminer des touffes d’herbes, elles ruminent aussi le temps. De fait, les vaches ouvrent à une autre temporalité. Elles enseignent la lenteur et l’art de tendre l’oreille, de rêver, de flâner. Avec leurs gracieux mouvements musculaires, leur nonchalance, la fluidité de leurs déplacements, l’absence de toute tension, leur regard qui se perd parmi les fleurs des champs, elles sont le meilleur tranquillisant. »

Dans son extraordinaire commentaire de l’Évangile de Jean « Je vous appelle amis »*, il explique à quel point le Dieu de Jésus Christ est ami des hommes : « Je crois que la vocation des chrétiens, c’est entrer en relation amicale avec toute réalité, avec les gens qui nous entourent et donc non pas racoler, convertir, ramener les gens à la messe, mais les ramener déjà à eux-mêmes, être des sourciers qui aident les gens à retrouver leur source, se mettre au service de leur liberté. »

* "Je vous appelle amis" : Commentaire de Charles Wright

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« Le christianisme, une civilisation disparue. »

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« Dieu, l'éternellement recherché. »


Lien vers la vidéo du Jeudi Saint : https://vimeo.com/showcase/leprieure

 

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Invité : Charles Wright
Interview : Gabriel Ringlet
Compte-rendu : Jean Bauwin
      Artistes : Caroline Valentiny, Anne Swennen, Anne-Catherine Luyten,
Manuela Vanaubel, Nicolas Valentiny, Pierre de Neuville, Didier Laloy
Récitante : Sylvie Rigot
Art floral : Simone Baetens, Geneviève d’Hoop, Tensy Gohy
Illustrations : Patrick Verhaegen (Pavé)
http://www.pavesurle.net/
Photos : Patrick Verhaegen
(06/04/2023)

 

 


 

Wright Charles cJoseph Melin

Né dans un milieu culturellement chrétien où la foi, à défaut de faire vibrer intérieurement, structure et balise l’existence, Charles Wright rêve de prendre la tangente. Il a dix-huit ans et pressent que la soif d’abolu qui le traverse ne pourra se réaliser dans une carrière professionnelle telle que le modèle familial la lui propose. Il se lance pourtant dans une vie sociale où il « réussit ». Il travaille pour la presse écrite, le monde de l’édition, et fréquente même de près la politique en écrivant les discours d’un ministre.

© Joseph Melin

Mais il ressent un vide. Une soif qui ne parvient pas à s’étancher. Vers trente ans, il éprouve le sentiment d’une Présence qu’il a peine à nommer clairement. Petit à petit, cette visite spirituelle va prendre le visage d’un charpentier juif.
À ce moment-là, il est convaincu que le débouché naturel de sa quête intérieure s’appelle vie religieuse. Et pendant dix ans, il explore, fait l’expérience de plusieurs ermitages et passe une année de noviciat chez les jésuites.
Au terme de cette année, en 2019, avec un compagnon jésuite et sans le moindre sou en poche, il entreprend pendant un mois une virée buissonnière à travers les déserts du Massif central. Cette « promenade » de sept cents kilomètres, il la raconte dans Le chemin des estives (« J’ai lu », 2021) et on comprend, à la fin du livre, qu’un discernement s’est opéré. Il ne poursuivra pas sa formation religieuse. Mal à l’aise avec tous les marqueurs identitaires qui caractérisent la vie d’un clerc, il préfère rencontrer la radicalité évangélique « en dehors des clous ».
Le Jeudi Saint, Charles Wright qui vit aujourd’hui dans une cabane en bois proche d’un petit monastère en Ardèche, dira comment il tente de rejoindre la liberté du Christ en « chrétien agnostique ».
Avec lui, nos parlerons de silence, de solitude, de dépouillement et de compassion.

Semaine Sainte

Mercredi des Cendres

  • Date: 22/02/23
  • Heure: 20h

Chant et harpe entre consolation et inconsolation
Avec Maria Palatine

Palatine Maria

 

Le Prieuré tient beaucoup à ce rendez-vous du Mercredi des Cendres où sont évoqués celles et ceux qui nous ont quittés durant l’année et auxquel(le)s nous souhaitons rendre hommage.
Les proches, parfois, restent dans l’inconsolation. Peut-être la consolation leur a-t-elle rendu visite ?
La célébration tentera d’être attentive aux uns et aux autres. Et pour y aider, la chance d’accueillir Maria Palatine.

Mercredi des Cendres

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Samedi 3 - Adélaïde Charlier

  • Date: 18/03/23
  • Heure: de 9h30 à 14h30 (accueil à partir de 9h00)

Quelques minutes avec Adélaïde Charlier : https://youtu.be/9NynCO-Wpvk

Désobéir pour réinventer le monde

PHOTO 4 lalibrebeSi nous continuons à épuiser les ressources de la planète, l’humanité court à sa perte… Le S.O.S. ne date pas d’hier : « Les limites à la croissance (dans un monde fini) » – mieux connu sous le nom de "Rapport Meadows" – a été publié en 1972 (déjà un demi-siècle !), soit bien avant la naissance d’Adélaïde Charlier. À l’époque, soit dit en passant, la population mondiale était de 3,6 milliards d’habitants. Nous en sommes aujourd’hui à 8 milliards. « Et moi, et moi et moi (…). J’y pense et puis j’oublie » (air connu – Jacques Dutronc, 1966).

 © LaLibre.be

Samedis du Prieuré

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Samedi 2 - Christine Pedotti

  • Date: 21/01/23
  • Heure: de 9h30 à 14h30 (accueil à partir de 9h00)

Quelques minutes avec Christine Pedotti : https://youtu.be/cjSJoIUrgyc

Rester du côté de la vie

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Christine Pedotti est née à Charleville, comme Rimbaud. Elle y vit une enfance libre et rêveuse, illuminée par la foi que lui transmettent ses parents et un prêtre proche de la famille. Mais avec l’adolescence, vient le temps de l’ennui, qui est aussi un temps de maturation. Comme Rimbaud, elle croit que la vraie vie est ailleurs. Elle lit beaucoup et est impatiente de partir. Il ne faut donc que 20 jours à son futur mari pour obtenir son consentement...

 

 

Samedis du Prieuré

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Veillée de Noël

  • Date: 24/12/22
  • Heure: 11h00 - 13h30 - 16h00

POUR REVOIR LA CÉLÉBRATION : https://vimeo.com/showcase/leprieure

Il n'est pas trop tard et cette célébration reste d'actualité. N'hésitez pas à diffuser largement ce lien.

C'est autour d’Être né quelque part que le Prieuré a vécu Noël à la Ferme du Biéreau.
Être né quelque part.… c'est l'histoire des parents de Sam Touzani qui ont quitté leur Maroc natal pour faire naître leur fils... à Molenbeek dans un petit deux-pièces chauffé au charbon.
Être né quelque part.… c'est l'histoire des parents de Jésus qui vont aussi quitter leur région natale pour faire naître leur fils... à Bethléem dans une étable chauffée par un âne et un bœuf.
Entre la naissance de Sam et la naissance de Jésus... la parenté est bien plus grande qu'on ne pourrait l'imaginer.
Légère et grave, la célébration fut aussi tendre et souriante, surtout quand une Marie et un Joseph d'aujourd'hui, victimes d'une dénonciation, se font arrêter à la crèche... pour rapt d'enfant !
« Mon père tout comme Jésus sont nés dans des conditions extrêmement difficiles. » C'est le constat que pose Sam Touzani lorsqu'il fait avec Gabriel Ringlet le grand écart de Noël. Il y a là ces deux chemins de naissance, à la fois si éloignés et si proches qui se croisent à 2.000 ans de distance. Il y a aussi ces deux chemins de résistance qui se rencontrent. Celui de Sam tout d’abord, musulman de naissance et athée par conviction, qui milite contre l’enfermement religieux. Et puis, celui de Jésus qui a, lui aussi, osé faire face avec détermination au pouvoir religieux de son temps. Une résistance qui commence dans une étable. Un fait divers comme il en advient encore si souvent aujourd’hui.
« Même nés du côté de la nuit, le jour finit par se lever. » C'est ce qu'affirme Sam Touzani lorsqu'il évoque ses parents, si forts dans leur fragilité. Sam leur a repris le flambeau de l’espérance alors qu’ils avaient tout pour désespérer. Comme réfugiés et sans-papiers, ils ont pris le risque de partir, d’aller chercher un soleil dans un pays où il n’existe pas. Ils ont vécu dans la misère sans tomber dans le misérabilisme. Ils sont restés dignes.
Lorsqu’il priait, Baba, le papa de Sam, se faisait lumineux, beau, apaisé. Du haut de ses trois pommes, il le voyait s’élever vers les étoiles pour leur parler. Il s’autorisait à être quelqu’un d’autre et à se délester des chaines de la honte.
La célébration met en dialogue le texte de Sam Touzani, avec ceux du poète Jean Lavoué et du romancier Erri De Luca, dans une mise en scène de Gennaro Pitisci, avec les musiques de Didier Laloy, de Adrien Tybeghein et de Mathieu Gabriel, le chant des Muz' and Friends, les mots récités de Sylvie Rigot et la collaboration de toute l'équipe du Biéreau.

Noël

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Samedi 1 - Caroline Lamarche

  • Date: 3/12/22

Quelques minutes avec Caroline Lamarche : https://youtu.be/1TbxkZCZWe0

Une lumineuse consolation

Lamarche Caroline c Greg De Leeuw

Liégeoise de naissance, Caroline Lamarche  a passé sa petite enfance en Espagne et son enfance en région parisienne. De retour en Belgique, et après des études de philologie romane, son chemin littéraire va prendre de plus en plus d’ampleur. Depuis 1996 elle est « écrivain indépendant » comme elle aime le souligner. Et c’est en 1996 qu’elle obtient le Prix Rossel pour son premier roman, Le jour du chien.

 © Greg De Leeuw

Samedis du Prieuré

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